mercredi 24 avril 2013

Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley




~Synopsis~

Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d’œuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.
Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.

~Avis~

Ce roman d’anticipation dystopique publié en 1931, n’a pas était aussi plaisant à lire que « 1984 » de George Orwell, j’ai eu beaucoup de mal a me plongé dans l’histoire. L’univers décrit par Huxley est assez proche de notre réalité, mais je vous rassure il y a des barrières solides qui nous séparent de la fiction.
Tout d’abord, les personnages de ce roman sont classés par caste (genre de classe) d’Alpha à Epsilon. Chaque classe est destinée à un métier fixé à l’avance ainsi que leurs loisirs. Dans notre monde nous pouvons voir ce genre de chose, avec les classes de richesse (pauvre, moyen, riche) mais aussi des classifications sociales en fonction des religions, des idées, du sexe, du physique, de l’état psychologique. Bien entendu, ce que Huxley écrit est a plus grande échelle.
De plus, nous avons une société dans le livre, ou la reproduction est artificielle (« la culture in vitro »), aujourd’hui, la science nous permet d’avoir des enfants sans rapport sexuelle. Dans le roman la polygamie est grandement présente. Les mots famille, père ; mère, frère, sœur, etc. Ils n’existent plus ou considéré comme honteux. Je pense que c’est ce point qui permet que la fiction ne devienne réalité. Bien sûr nous ne conditionnons pas les embrayions pour en faire des « zombies ». Mais pour un livre de 1931, c’est assez visionnaire.
Pour conclure, ce roman à l’air de mettre en avant une utopie, mais pas du tout, c’est tout le contraire. Certains éléments dans ce livre m’ont fait vraiment rire et d’autre un peu pousser à réfléchir. Ce livre reste un roman de science-fiction, mais qui ressemble le plus à notre monde actuel. Je recommande ce livre pour ceux qui veulent découvrir ce genre de roman et ceux qui ont aimé « 1984 » de George Orwell.

~Information~

 ISBN:978-2-266-12856-6 Edition Pocket 

~Note~

3.5/5

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Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley

dimanche 14 avril 2013

La Ferme des Animaux de George Orwell



~Synopsis~  

Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décide de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu'à ce qu'on puisse lire parmi les commandements : " Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. " Le parallèle avec l'URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c'est une véritable critique du totalitarisme d'état que développe Orwell.

~Avis

Livre écrit par George Orwell, publié en 1945. Ce livre est une fable politique narrant de façon ironique et sarcastique la révolution russe. Malgré le fait que vous retrouverez beaucoup de points communs avec 1984, qui est plus sombre. Je pense que même si 1984 ne vous a pas plu, je pense que vous aimerez ce roman, qui expose certaines idées identiques.
Comme je l'ai dit dans l'introduction, ce roman explique la révolution russe en mettant en scène des animaux d'une ferme. Ce qu'il y a de remarquable, dans cette fable animalière, c'est qu'elle parvient à décrire, en peu de pages, la genèse du communisme soviétique et les inévitables dérives du communisme. La ferme des animaux se situe dans, l'étude du phénomène totalitaire, avant 1984. Elle est une analyse du processus révolutionnaire et de l'impossibilité de la pensée de gauche à s'incarner dans les faits. Donc au travers de personnifications allégoriques, on peut retrouver les personnages de chaque animal.
Le discours du Sage l'ancien (mélange de Marx et de Lénine) a poussé le socialisme, mais ces idées sont assez utopiques, je pense que vous êtes capable de savoir le pourquoi. Mais ce que j'ai adoré dans ce roman est qu’on revient au même point, la situation n'a pas changé, je pense même que ça a empiré.
La leçon à tirer de ce roman est la suivante : "Le phénomène social s'oppose radicalement à l'égalité parce qu'il génère la séparation du travail et du savoir. Il crée des hiérarchies naturelles. Forcer l'égalité, contre la nature humaine, c'est dissoudre la société. C'est créé la plus terrible des dictatures, car le pouvoir ne rencontre plus de limite ; ce qui entraine la disparition des spécifications individuelles détruisant, en effet, toute faculté de résistance.». Bien sûr cette leçon Orwell n'a pas pu y songer, car il est lui-même de Gauche.
Ce livre peut paraitre enfantin, mais il porte une leçon morale assez force, que l'on peut retrouver encore aujourd'hui même en France. Voilà mon ressentit à la fin de ce livre qui résume assez bien ma citation au-dessus. Peu importe la personne (qui veux gouverner), il voudra imposer ses idées. C'est pour cela qu’en France il y a des partis, qui parfois se tirent des bâtons dans les roues, mais laisse un peu de liberté (passage quand Boule de Neige est encore là). Mais dès que la personne a un esprit plus noir et que personne ne peut contre dire cela donne une dictature avec les moyens appropriés (passage de Napoléon).
Pour conclure, j'ai aimé le fait qu'Orwell utilise des personnifications pour décrire des évènements historiques (révolution russe) de manière humoristique. Il est simple et rapide à lire, mais porte une leçon morale très importante. On n'y retrouve certaines idées de 1984, roman que j'avais adoré. Je le conseille à tous.

~Information~

ISBN:978-2-07-037516- édition Folio

~Note

4.9/5

jeudi 4 avril 2013

1984 de George Orwell



~Synopsis~

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.

~Avis~

Pour un roman publié en 1949 qui est une dystopie voire de science-fiction, qui ma glacer le sang pendant toute la lecture du livre. Orwell a su imaginer un monde totalitaire avec des inventions modernes (phonographe, télécrans) qui dans son temps n'existaient pas. Mais qui aujourd'hui existe (ordinateur, caméra de surveillance, télévision).
Ce régime totalitaire est garde pas BIG Brother qui me fait penser à une allégorie de Staline/Hitler, mais on ressent une société soviétique dont Orwell c'est inspiré. Ce régime use de propagande, de surveillance, de tortures. Tout est fait pour que le Parti est raison et impose leurs idées. Ils font des hommes, des personnes sans pensée, sans réflexion et humilie l'homme comme esclave. Cela a pour but d'éviter toutes rébellions contre le Parti.
L'histoire d'amour entre Winston et Julia m'a touché, car on voit bien que le régime totalitaire a un incident sur l'Amour et sur la sexualité d'un couple, qui reste dans la sphère privée. Même ça ils ne l'ont pu.
De plus, un langage est créé, « le novlangue » qui réduit les mots a leur minimum et ne connait pas les mots liberté et pensée. Ce qui empêche toute pensée !!!! Oui comment peut-on dire nos pensées sans avoir les mots précis pour les décrire.
La femme est réduite à un objet de procréation, voir même pu de sexe. On voit aussi une différence sociale, car le Parti se croit des êtres supérieurs. Ce qui me ramène a pensé une allégorie sur la réflexion de Hitler (la « race arienne »). Ce qui montre d'une part l'horreur que l'auteur veut nous montrer dans le livre, mais aussi ce qui s'est produit dans notre histoire.
Toutes personnes capables de penser comme Winston sont torturées physiquement et psychologiquement pour faire aimer Big Brother. Le Parti utilise les Télécrans qui surveillent tous fait et geste, mais aussi écoute les personnes dans chaque maison et lieu public. Toutes libertés sont interdites.
Ce qui m'a fait peur dans ce livre est que des points décrits par Orwell existent comme les télécrans qui peuvent assimiler à des caméras de surveillance, aujourd'hui tous les lieux publics en sont équipés. Mais aussi avec la radio, la télévision nous montre ce qu'elle veut bien nous montrer. Quelle est la marche entre la fiction et la réalité, je pense qu'elle est infime.
Je recommande ce livre au mordu de science-fiction et ceux qui veulent voir l'écart entre la réalité et la fiction. Il est beaucoup étudié au lycée. Je vais surement lire du même auteur « la ferme des animaux ». Il existe aussi dans le même genre de lecture « le meilleur des mondes » d'Aldous Huxley et « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury.

~Information~

ISBN:978-2-07-036822-8 - édition Folio


~Note

4.8/5

lundi 1 avril 2013

Germinal d'Emile Zola


~Synopsis~

Pour suivre le destin d'Etienne Lantier, Zola visite les bassins houillers, descend dans le puits, étudie Marx et Proudhon, s'informe sur les luttes prolétariennes.Mineur à la fosse du Voreux, dans le nord, Etienne prend pension chez les Maheu, ouvriers de père en fils. A leurs côtés, il lutte pour leur émancipation et, lorsque la grève éclate, il tente vainement d'organiser la lutte sociale. Mais la faim entraine bientôt les mineurs dans la violence et la troupe tire sur les émeutiers. La mine est inondée par l'anarchiste Souvarine. Les conséquences seront sanglantes. Etienne échouera, pour reprendre plus tard le combat. Le printemps naissant éveille en lui l'espoir qu'un « Germinal » fera enfin triompher la justice...

~Avis~   

J'ai aimé ce livre pour plusieurs points, malgré le fait que j'ai mis 1 voire 2 mois pour le lire. Cela m'a permis de comprendre les idées de l'auteur et essayer de voir si ce qui se passe dans le livre est toujours d'actualité.C'est mon premier livre d'Émile Zola et je dois dire que j'adore. Le germinal m'a plongé dans un contexte historique. Ce roman nous montre l'enfer que vivent les mineurs et leurs conditions de vie vraiment insalubres. Au début du livre, j'ai eu du mal à me mettre dedans, mais vers la fin du livre je l'ai dévoré.

J'ai aimé comment Zola arrive à nous faire vivre la montée de tension des mineurs qui est assez longs. Durant ce passage nous voyons le statut de la femme à cette époque, qui je pense peut choquer plus d'un. La femme est considérée comme un objet permettant de faire des enfants ou assouvir les désirs masculins. Mais il y a aussi des scènes de violence conjugale qui renforce le statut de la femme comme telle (tels que je l'ai dit ci-dessus). Aujourd'hui cela-t-il changer ? Oui, mais pas totalement.
La tension monte, Étienne conduit les mineurs à la grève. Une grève qui sera longue et dure pour les mineurs. Ils font cette grève, car le prix de la berline a été réduit donc leur paye réduite. Ils avaient déjà du mal à payer le pain tous les jours, maintenant ils ne pourront plus. La grève se lance pacifiquement au début, mais avec le temps une famine apparaît. Leurs réponses la violence, il a des morts. Tous s'arrêtent quand la garde tire sur les grévistes. Après cet évènement les mineurs retournent dans les mines pour pouvoir vivre. La grève est un échec et marque la puissance du patronat. Aujourd'hui cela-t-il changer ? Non, les grèves existent toujours, mais cette situation de famine peut se faire. Mais la population a besoin de se nourrir, donc une grève longue n'est pas possible. Pas comme mai 68. Donc le contexte est toujours le même, on fait grève pour le salaire, le licenciement, etc. Mais faire grève entraine une perte d'argent à la fin du mois, qui pourrait entrainer le manque de nourriture.

Dans ce roman il a des batailles sur plusieurs fronts. Mais on en arrive a pensé le patronat fait peut-être tous pour les mineurs, d'après certains sont poussés par leurs supérieurs. Aujourd'hui cela a-t-il changé ? Non, mais encore pire avec le rendement et toujours plus d'argent a ce faire, pour ne pas couler.

Dans cette histoire on voit des mineurs, hommes des cavernes et voir que ces hommes deviennent des Hommes. Mais on peut comprend le manque de culture, de réflexions. Car depuis leurs jeunes âges, ils travaillent dans les mines, donc pas d'école. Donc pour les patrons c'est de la bonne main d'œuvre, qui ne posera pas de questions et qui ne se rebellera pas. Mais bon dans le livre, décrit le soulèvement que font les mineurs. Mais cette pratique selon le livre a fonctionné depuis des siècles. Aujourd'hui cela a-t-il changé ? Non, une personne qui n'a pas eu la chance d'aller à l'école se fait exploiter comme c'est le cas dans le livre.Pour un roman de 1885, les éléments sont toujours d'actualité. Mais pourquoi « Le germinal », enfaite tout au long du livre on annonce des évènements vrais, mais tirés de plusieurs témoignages d'endroits différents. Donc le germinal vient de l'émeute de Paris du 1er avril 1795, soit le 12 germinale II selon le calendrier révolutionnaire (eut facile je l'ai lu à la fin du bouquin).

Pour conclure, histoire fabuleuse que ce soit pour le contexte histoire et idéologique. On voit le naturalisme de Zola (1840-1902) qui a vraiment étudié le sujet et cela se ressent aux détails donnés.

 ~Information~


 ISBN:978-2-266-19928-5 - édition Pocket

~Note~

4.8/5