dimanche 24 novembre 2013

Acquisition du 23-11-13

  • Au bonheur des dames d’Émile Zola
 


 Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.


  • La bête humaine d’Émile Zola



 Le sang exécrable des Rougon-Macquart court dans les veines de Jacques Lantier, fils de Gervaise et héritier d'une lignée maudite. Lantier a assisté au meurtre d'un notable par le chef de gare du Havre. Pour se protéger, la femme de ce dernier, Séverine, le séduit et devient sa maîtresse. Auprès d'elle, et dans les vapeurs de sa chère Lison, sa locomotive, Jacques pense pouvoir conjurer ses pulsions meurtrières, résister à " la hèle enragée qu'il sent en lui " à la seule vue de la nudité d'une femme.

  • Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline




".....Et nous voilà dès lors partis du côté du canon, et sans se faire prier, tous les cinq. On aurait dit qu'on allait aux cerises. C'était bien vallonné de ce côté-là. C'était la Meuse, avec ses collines, avec ses vignes dessus, du raisin pas encore mûr et l'automne, et des villages en bois bien séchés par trois mois d'été, donc qui brûlaient facilement.
On avait remarqué ça nous autres, une nuit qu'on savait plus du tout où aller. Un village brûlait toujours du côté du canon. On en approchait pas beaucoup, pas de trop, on le regardait seulement d'assez loin le village, en spectateurs pourrait-on dire, à dix, douze kilomètres par exemple. Et tous les soirs ensuite, vers cette époque-là, bien des villages se sont mis à flamber à l'horizon, ça se répétait, on en était entourés, comme par un très grand cercle d'une drôle de fête de tous ces pays-là qui brûlaient, devant soi et des deux côtés, avec des flammes qui montaient et léchaient les nuages......
.....Ca se remarque bien comment que ça brûle un village, même à vingt kilomètres. C'était gai. Un petit hameau de rien du tout qu'on apercevait même pas pendant la journée, au fond d'une moche petite campagne, eh bien, on a pas idée la nuit, quand il brûle, de l'effet qu'il peut faire! On dirait Notre-Dame! Ca dure bien toute une nuit à brûler, un village, même un petit, à la fin on dirait une fleur énorme, puis, rien qu'un bouton, puis plus rien.
Ca fume et alors c'est le matin."

  • Contes et Légendes: L'odyssée de Jean Martin et François Roca

L'Odyssée revisitée à travers de magnifiques images à la peinture à l'huile.
Voilà plusieurs années que la guerre de Troie s'est achevée, mais Ulysse le rusé n'est toujours pas rentré chez lui à Ithaque, auprès de sa femme et de son fils. Qu'est-il advenu de lui ?
Alors que dans son palais, les prétendants complotent pour prendre le pouvoir, Ulysse vit mille aventures en traversant la Méditerranée. Il combat le Cyclope, rencontre les sirènes, se retrouve chez la magicienne Circé qui transforme les hommes en porcs… Parviendra-t-il à surmonter tous ces dangers et à rentrer chez lui récupérer son trône ?

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